From: MwambABCDJ@...
Date: Fri Sep 5, 2008 1:16 am
Subject: Re: Embrasement_imminent_=E0_l=92Est?=
djomwamba
Combien de temps faut-il donner a ce gouvernement pour qu' il soit consequent avec lui meme? A quoi servent tous ces generaux et autres militaires qui recoivent des emoluments mais sont incapables de deloger ce general de pacotille qu' est Nkundabatware qui tient la nation en otage?
Djo Mwamba
Indiana, USA
" UN MESSAGE CLAIR
(1) En attendant, le message de colère des populations de Rutshuru, partant celui de toutes les communautés du Kivu, est clair. Il s'adresse au gouvernement pour qu'il assume justement ses « responsabilités en vertu du mandat populaire » afin que la paix revienne au Kivu. Il s'agit avant tout du devoir constitutionnel du gouvernement de Kinshasa qui n'appelle aucun comportement narcissique.
(2) Ensuite, à la Communauté internationale, à travers la Monuc. Victime de cette guerre, la population ne se soulève pas contre la Monuc pour des faits irréels. Non. Elle suit, souffre dans sa chair et dans son esprit, toutes ces turpitudes, frisant la duplicité et la complicité, qui font tirer en longueur cette guerre du Kivu. "
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In a message dated 9/4/2008 11:39:59 P.M. Eastern Daylight Time, kingoy@gmail.com writes:
Edition 4428 du Vendredi 05 Septembre 2008Le Kivu interpelle le gouvernement et le Conseil de sécurité
Embrasement imminent à l'Est
Par Le Potentiel
La guerre est imminente à l'Est. Particulièrement au Kivu. Après trois jours de manifestations et de barricades des routes, un calme précaire régnait hier dans les villages du groupement Ntamugenga où se sont affrontés dans la nuit de mercredi à jeudi des soldats des FARDC et des éléments insurgés fidèles au général renégat Laurent Nkunda. Exaspérée, la population locale a exprimé manifestement sa colère. Elle a saisi cette opportunité pour exhorter le gouvernement à faire diligence en vue de ramener la paix et la sécurité à Rutshuru. Mais aussi le Conseil de sécurité à travers la Monuc accusée de complicité avec les insurgés. Entre-temps, le gouvernement demeure dans l'expectative, se contentant d'appeler la communauté internationale à « faire la pression sur les tireurs de ficelles qui arment les bandits ». Attitude narcissique. Alors que les casques bleus craignent un embrasement imminent au Kivu.
Le calme précaire, observé le jeudi 4 septembre 2008 dans les villages et les collines de Karika du groupement de Ntamugenga (Rutchiro , Bushegere , Kahungu, Muhimbira), cachait mal les appréhensions des habitants fuyant, visiblement traumatisés et sans assistance humanitaire, la zone des combats.
Dans la matinée, de jeunes manifestants de Rutshuru et Kiwandja ont levé les barricades qu'ils avaient posés la veille sur la route Goma-Butembo en exigeant des Casques bleus de « contraindre les éléments du CNDP de cesser de troubler la sécurité dans ce territoire ». Selon le colonel Delphin Kahimbi, commandant adjoint de la 8ème région militaire, « un calme s'observe et les FARDC gardent leurs positions à Ntamugenga. Pour le moment aucun bilan n'est encore disponible ».
Mais du côté de la Monuc, c'est l'inquiétude : « Nous protégeons les convois. Nous protégeons les installations de l'ONU. Nous avons essayé de protéger les centres des populations majeurs ; mais nous n'avons tout simplement pas assez d'effectifs pour mettre un soldat derrière chaque arbre, dans chaque camp et sur chaque marché où la population est précisément vulnérable ». Aveu prématuré d'impuissance. Cri de détresse d'une Monuc consciente de l'imminence de la reprise des hostilités au Kivu.
RENFORCER LE MANDAT DE LA MONUC
« Nous voulons que la communauté internationale s'assume. Il faut que cette communauté internationale fasse son travail. Nous avons des contingents ailleurs qui font leur travail, c'est un. Deux : nous demandons qu'ils fassent la pression sur les tireurs des ficelles qui arment les bandits », a déclaré le ministre de la Défense et Anciens combattants, Chikez Diemu, en rapport avec la situation sécuritaire dans les provinces du Kivu.
Mais, le mandat de la Monuc oblige-t-il ses troupes à combattre le CNDP ou, tout au moins, à « neutraliser » des éléments des FARDC régulièrement payés par le Trésor public? A ce propos, des responsables onusiens ont, à diverses occasions, font valoir que leurs soldats ont reçu du Conseil de sécurité la mission de « protéger les populations civiles ».
« Le rôle de la Monuc est défini par le Conseil de sécurité dans les résolutions qui ont établi la Monuc et qui ont été renouvelées. Nous suivons ce mandat qui nous a été confié par le Conseil de sécurité, mais aussi, ce qui nous a été confié par les actes d'engagement de Goma », a rappelé mercredi le représentant du secrétaire général de l'Onu en RDC, Alan Doss, disant qu'il « suit de très près la situation ».
« Je pense que c'est très important de rappeler ce qui était dit et fait par ces actes d'engagement. On nous demande par exemple, qu'on crée des zones tampons, qu'on surveille la situation sur le terrain surtout pour ce qui concerne le placement du processus armé », a-t-il précisé.
En séjour en Chine au mois d'août, le ministre belge des Affaires étrangères, Karel de Gucht, a plaidé pour un « mandat robuste de la Monuc avec une attention particulière et permanente de la Communauté internationale pour la paix et la stabilité en Afrique ».
« Aussi bien le mandat robuste sur le plan de la sécurité que le soutien que ce mandat prévoit en ce qui concerne la reconstruction de l'Etat de droit sont plus que nécessaires. Il est important d'oeuvrer à la réalisation de ce nouveau mandat », avait-il déclaré déjà en 2007.
LA RESPONSABILITE DU GOUVERNEMENT
« Ce qui est en train de se passer à Rutshuru, en face de la Mission des Nations Unies, doit nous interpeller tous. Est-ce une mission d'observation, une mission sous un mandat du chapitre 7 ? », s'est interrogé le ministre de la Défense, Chikez Diemu.
Appelant à « cesser le jeu auquel nous nous livrons, faire de la vie des individus un spectacle », il a qualifié Laurent Nkunda de « criminel » de « mauvais cheval (sur lequel) on mise ». Pour lui, « il s'agit d'un criminel, pour qui toute la nation se dit, nous nous retrouvons à Amani. On lui demande de venir à Amani, il quitte le drapeau, il nomme les gens, et on sait aussi la complaisance de certains membres de la communauté internationale ».
Belles déclarations. Mais que valent-elles au moment où les populations sont exaspérées et se tournent vers le gouvernement et le Conseil de sécurité des Nations Unies dans un élan de colère ?
Puisqu'il en est ainsi, pourquoi le gouvernement congolais n'a-t-il pas encore décidé d'une alternative au Programme Amani né des Accords de paix signés ensemble à Goma avec les groupes armés locaux ?
Des observateurs rappellent que l'Angola, qui avait connu une situation analogue à celle qui prévaut présentement au Kivu, est resté longtemps prisonnier de la communauté internationale qui l'invitait constamment à « dialoguer » et à « négocier » avec le rebelle Savimbi. Faute de respect par l'Unita des accords conclus avec Luanda, les affrontements successifs entre l'armée régulière et les troupes de l'Unita ont jeté des milliers de personnes sur le chemin de l'exil et des camps de déplacés internes. Les élections, organisées avec l'appui de la communauté internationale au début des années 1990, n'avaient pas ramené la paix escomptée.
Las d'attendre, le gouvernement angolais avait alors résolu de recourir à la manière forte, mettant en branle la puissance de feu de son armée. Evidemment, cette alternative connut un succès grâce au concours technologique de la communauté internationale qui avait entretenu, avant de lâcher Jonas Savimbi devenu « encombrant ». Mais séduite surtout par la volonté politique de Luanda de ramener la paix dans le pays.
Le schéma est-il le même en République démocratique du Congo ? La question vaut son pesant d'or, surtout lorsque le ministre de la Défense pense que « la responsabilité du pays nous revient en vertu du mandat populaire que nous avons eu. C'est au terme de ce mandat que toutes les nations du monde agissent ».
Toutefois, son interrogation, « Et à nous, pourquoi on doit refuser ? », doit l'amener à informer objectivement la population congolaise sur ces « non dits » qui empêchent le gouvernement à assumer ses responsabilités en vertu du mandat populaire.
UN MESSAGE CLAIR
En attendant, le message de colère des populations de Rutshuru, partant celui de toutes les communautés du Kivu, est clair. Il s'adresse au gouvernement pour qu'il assume justement ses « responsabilités en vertu du mandat populaire » afin que la paix revienne au Kivu. Il s'agit avant tout du devoir constitutionnel du gouvernement de Kinshasa qui n'appelle aucun comportement narcissique.
Ensuite, à la Communauté internationale, à travers la Monuc. Victime de cette guerre, la population ne se soulève pas contre la Monuc pour des faits irréels. Non. Elle suit, souffre dans sa chair et dans son esprit, toutes ces turpitudes, frisant la duplicité et la complicité, qui font tirer en longueur cette guerre du Kivu. La Monuc est venue en République démocratique du Congo pour réussir une mission de paix. Il ne s'agit pas d'une mission semblable à celle envoyée au Sahara Occidental pour l'auto-détermination d'un peuple. Que tout soit dit clairement dans le but d'éviter de se réfugier derrière des subterfuges en brandissant le mandat de la Monuc en RDC. Une réponse adéquate aux exaspérations des populations du Kivu renforcerait la crédibilité des missions de paix du Conseil de sécurité à travers le monde.
D'autre part, la prise réelle de conscience du gouvernement de Kinshasa pour accompagner la volonté des populations du Kivu, partant celles de toutes les populations de la République démocratique du Congo, qui aspirent à une paix effective, mettrait un point d'honneur au sens de hautes responsabilités politiques des institutions nationales.
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#64215
From: "jeanpierrebongi" <jeanpierrebongi@yahoo.com>
Date: Fri Sep 5, 2008 6:33 am
Subject: Re: Embrasement_imminent_=E0_l=92Est?=
jeanpierrebongi Offline
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Djo Mwamba
Je ne crois pas que l'armée congolaise a perdu une guerre qu'elle n'a
pas encore combattu au Kivu. Il ya des stratagèmes conçus par les
hommes politiques à Kinshasa pour apaiser autant que possible le
public afin de gagner du temps pour ceux qui envisagent annexer le
Kivu. Les Kivutiens doivent se réveiller, car Kinshasa s'avère moins
fiable en ce qui concerne la prise des mesures concrètes qui peuvent
rétablir la paix et la sécurité au Kivu depuis des années. Ceci
laisse certains d'entre nous de penser qu'il ya probablement des
raisons cachées qui poussent Kinshasa de se livrer à affaiblir
progressivement le Kivu.
J.P.B
--- In Congo-Uni@yahoogroups.com, MwambABCDJ@... wrote:
>
>
> Combien de temps faut-il donner a ce gouvernement pour qu' il soit
> consequent avec lui meme? A quoi servent tous ces generaux et
autres militaires qui
> recoivent des emoluments mais sont incapables de deloger ce
general de
> pacotille qu' est Nkundabatware qui tient la nation en otage?
> Djo Mwamba
> Indiana, USA
>
> " UN MESSAGE CLAIR
> (1) En attendant, le message de colère des populations de
Rutshuru, partant
> celui de toutes les communautés du Kivu, est clair. Il s'adresse
au
> gouvernement pour qu'il assume justement ses « responsabilités en
vertu du mandat
> populaire » afin que la paix revienne au Kivu. Il s'agit avant
tout du devoir
> constitutionnel du gouvernement de Kinshasa qui n'appelle aucun
comportement
> narcissique.
> (2) Ensuite, à la Communauté internationale, à travers la Monuc.
Victime de
> cette guerre, la population ne se soulève pas contre la Monuc pour
des faits
> irréels. Non. Elle suit, souffre dans sa chair et dans son esprit,
toutes
> ces turpitudes, frisant la duplicité et la complicité, qui font
tirer en
> longueur cette guerre du Kivu. "
>
>
>
> -------------------------------
> In a message dated 9/4/2008 11:39:59 P.M. Eastern Daylight Time,
> kingoy@... writes:
>
> Edition 4428 du Vendredi 05 Septembre 2008
>
> Le Kivu interpelle le gouvernement et le Conseil de sécurité
> Embrasement imminent à l'Est
> Par Le Potentiel
> La guerre est imminente à l'Est. Particulièrement au Kivu. Après
trois jours
> de manifestations et de barricades des routes, un calme précaire
régnait
> hier dans les villages du groupement Ntamugenga où se sont
affrontés dans la
> nuit de mercredi à jeudi des soldats des FARDC et des éléments
insurgés fidèles
> au général renégat Laurent Nkunda. Exaspérée, la population locale
a exprimé
> manifestement sa colère. Elle a saisi cette opportunité pour
exhorter le
> gouvernement à faire diligence en vue de ramener la paix et la
sécurité à
> Rutshuru. Mais aussi le Conseil de sécurité à travers la Monuc
accusée de complicité
> avec les insurgés. Entre-temps, le gouvernement demeure dans
l'expectative,
> se contentant d'appeler la communauté internationale à « faire la
pression
> sur les tireurs de ficelles qui arment les bandits ». Attitude
narcissique.
> Alors que les casques bleus craignent un embrasement imminent au
Kivu.
> Le calme précaire, observé le jeudi 4 septembre 2008 dans les
villages et
> les collines de Karika du groupement de Ntamugenga (Rutchiro ,
Bushegere ,
> Kahungu, Muhimbira), cachait mal les appréhensions des habitants
fuyant,
> visiblement traumatisés et sans assistance humanitaire, la zone des
combats.
> Dans la matinée, de jeunes manifestants de Rutshuru et Kiwandja ont
levé les
> barricades qu'ils avaient posés la veille sur la route Goma-Butembo
en
> exigeant des Casques bleus de « contraindre les éléments du CNDP de
cesser de
> troubler la sécurité dans ce territoire ». Selon le colonel Delphin
Kahimbi,
> commandant adjoint de la 8ème région militaire, « un calme
s'observe et les FARDC
> gardent leurs positions à Ntamugenga. Pour le moment aucun bilan
n'est
> encore disponible ».
> Mais du côté de la Monuc, c'est l'inquiétude : « Nous protégeons
les
> convois. Nous protégeons les installations de l'ONU. Nous avons
essayé de protéger
> les centres des populations majeurs ; mais nous n'avons tout
simplement pas
> assez d'effectifs pour mettre un soldat derrière chaque arbre,
dans chaque camp
> et sur chaque marché où la population est précisément
vulnérable ». Aveu
> prématuré d'impuissance. Cri de détresse d'une Monuc consciente de
l'imminence
> de la reprise des hostilités au Kivu.
> RENFORCER LE MANDAT DE LA MONUC
> « Nous voulons que la communauté internationale s'assume. Il faut
que cette
> communauté internationale fasse son travail. Nous avons des
contingents
> ailleurs qui font leur travail, c'est un. Deux : nous demandons
qu'ils fassent la
> pression sur les tireurs des ficelles qui arment les bandits », a
déclaré le
> ministre de la Défense et Anciens combattants, Chikez Diemu, en
rapport avec
> la situation sécuritaire dans les provinces du Kivu.
> Mais, le mandat de la Monuc oblige-t-il ses troupes à combattre le
CNDP ou,
> tout au moins, à « neutraliser » des éléments des FARDC
régulièrement payés
> par le Trésor public? A ce propos, des responsables onusiens ont, à
diverses
> occasions, font valoir que leurs soldats ont reçu du Conseil de
sécurité la
> mission de « protéger les populations civiles ».
> « Le rôle de la Monuc est défini par le Conseil de sécurité dans
les
> résolutions qui ont établi la Monuc et qui ont été renouvelées.
Nous suivons ce
> mandat qui nous a été confié par le Conseil de sécurité, mais
aussi, ce qui nous
> a été confié par les actes d'engagement de Goma », a rappelé
mercredi le
> représentant du secrétaire général de l'Onu en RDC, Alan Doss,
disant qu'il «
> suit de très près la situation ».
> « Je pense que c'est très important de rappeler ce qui était dit et
fait par
> ces actes d'engagement. On nous demande par exemple, qu'on crée des
zones
> tampons, qu'on surveille la situation sur le terrain surtout pour
ce qui
> concerne le placement du processus armé », a-t-il précisé.
> En séjour en Chine au mois d'août, le ministre belge des Affaires
> étrangères, Karel de Gucht, a plaidé pour un « mandat robuste de la
Monuc avec une
> attention particulière et permanente de la Communauté
internationale pour la paix
> et la stabilité en Afrique ».
> « Aussi bien le mandat robuste sur le plan de la sécurité que le
soutien que
> ce mandat prévoit en ce qui concerne la reconstruction de l'Etat de
droit
> sont plus que nécessaires. Il est important d'oeuvrer à la
réalisation de ce
> nouveau mandat », avait-il déclaré déjà en 2007.
> LA RESPONSABILITE DU GOUVERNEMENT
> « Ce qui est en train de se passer à Rutshuru, en face de la
Mission des
> Nations Unies, doit nous interpeller tous. Est-ce une mission
d'observation, une
> mission sous un mandat du chapitre 7 ? », s'est interrogé le
ministre de la
> Défense, Chikez Diemu.
> Appelant à « cesser le jeu auquel nous nous livrons, faire de la
vie des
> individus un spectacle », il a qualifié Laurent Nkunda de «
criminel » de «
> mauvais cheval (sur lequel) on mise ». Pour lui, « il s'agit d'un
criminel, pour
> qui toute la nation se dit, nous nous retrouvons à Amani. On lui
demande de
> venir à Amani, il quitte le drapeau, il nomme les gens, et on sait
aussi la
> complaisance de certains membres de la communauté
internationale ».
> Belles déclarations. Mais que valent-elles au moment où les
populations sont
> exaspérées et se tournent vers le gouvernement et le Conseil de
sécurité des
> Nations Unies dans un élan de colère ?
> Puisqu'il en est ainsi, pourquoi le gouvernement congolais n'a-t-il
pas
> encore décidé d'une alternative au Programme Amani né des Accords
de paix signés
> ensemble à Goma avec les groupes armés locaux ?
> Des observateurs rappellent que l'Angola, qui avait connu une
situation
> analogue à celle qui prévaut présentement au Kivu, est resté
longtemps prisonnier
> de la communauté internationale qui l'invitait constamment à «
dialoguer »
> et à « négocier » avec le rebelle Savimbi. Faute de respect par
l'Unita des
> accords conclus avec Luanda, les affrontements successifs entre
l'armée
> régulière et les troupes de l'Unita ont jeté des milliers de
personnes sur le chemin
> de l'exil et des camps de déplacés internes. Les élections,
organisées avec
> l'appui de la communauté internationale au début des années 1990,
n'avaient
> pas ramené la paix escomptée.
> Las d'attendre, le gouvernement angolais avait alors résolu de
recourir à la
> manière forte, mettant en branle la puissance de feu de son armée.
> Evidemment, cette alternative connut un succès grâce au concours
technologique de la
> communauté internationale qui avait entretenu, avant de lâcher
Jonas Savimbi
> devenu « encombrant ». Mais séduite surtout par la volonté
politique de Luanda
> de ramener la paix dans le pays.
> Le schéma est-il le même en République démocratique du Congo ? La
question
> vaut son pesant d'or, surtout lorsque le ministre de la Défense
pense que « la
> responsabilité du pays nous revient en vertu du mandat populaire
que nous
> avons eu. C'est au terme de ce mandat que toutes les nations du
monde agissent
> ».
> Toutefois, son interrogation, « Et à nous, pourquoi on doit
refuser ? »,
> doit l'amener à informer objectivement la population congolaise sur
ces « non
> dits » qui empêchent le gouvernement à assumer ses responsabilités
en vertu du
> mandat populaire.
> UN MESSAGE CLAIR
> En attendant, le message de colère des populations de Rutshuru,
partant
> celui de toutes les communautés du Kivu, est clair. Il s'adresse
au gouvernement
> pour qu'il assume justement ses « responsabilités en vertu du
mandat
> populaire » afin que la paix revienne au Kivu. Il s'agit avant tout
du devoir
> constitutionnel du gouvernement de Kinshasa qui n'appelle aucun
comportement
> narcissique.
> Ensuite, à la Communauté internationale, à travers la Monuc.
Victime de
> cette guerre, la population ne se soulève pas contre la Monuc pour
des faits
> irréels. Non. Elle suit, souffre dans sa chair et dans son esprit,
toutes ces
> turpitudes, frisant la duplicité et la complicité, qui font tirer
en longueur
> cette guerre du Kivu. La Monuc est venue en République démocratique
du Congo
> pour réussir une mission de paix. Il ne s'agit pas d'une mission
semblable à
> celle envoyée au Sahara Occidental pour l'auto-détermination d'un
peuple. Que
> tout soit dit clairement dans le but d'éviter de se réfugier
derrière des
> subterfuges en brandissant le mandat de la Monuc en RDC. Une
réponse adéquate aux
> exaspérations des populations du Kivu renforcerait la crédibilité
des
> missions de paix du Conseil de sécurité à travers le monde.
> D'autre part, la prise réelle de conscience du gouvernement de
Kinshasa pour
> accompagner la volonté des populations du Kivu, partant celles de
toutes les
> populations de la République démocratique du Congo, qui aspirent à
une paix
> effective, mettrait un point d'honneur au sens de hautes
responsabilités
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#64238
From: MwambABCDJ@...
Date: Fri Sep 5, 2008 8:43 pm
Subject: Re: Re: (Au Secessionniste JP Bongi) Embrasement imminent a l' Est?
djomwamba
Offline
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Citoyen Jean Pierre Bongi,
Vous remarquerez que depuis que vous avez fait apparution sur nos fora avec vos idees inciviques qui font la promotion d' une secession irreflechie du Kivu je ne vous ai jamais adresse la parole. J' ai prefere me taire parce que je ne suis pas convaincu du bien fonde de votre demarche et je n' ai pas des gentils mots pour vous. Vous avez deja franchi la porte qui mene vers la trahison de votre pays; je n' ai plus le devoir de vous recuperer mais plutot de vous faire punir. C' est a dessein que je ne perd pas mon temps avec des brebis egares pour qui les dividends sont de loin moins que les risques a assumer pour les recuper; mais comme vous m' interpellez directement par mon nom, je vais vous livrer mes etats d' ames ( avec quelques mots un peu trop severes parsemes ici et la) pour que vous ne puissiez pas penser que je reconforte votre cause nuisible au bien-etre de la republique.
Nous nous impatientons tous pour que le gouvernement assume ses responsabilites, diplomatiques ou militaires, et que la paix soit etablie au Kivu ou sur toute l' etendue de la republique; mais vous par ailleurs cherchez a ouvrir un autre front des troubles plus pire que ce que represente Nkundabatware en ce moment! Ce n' est donc pas Kinshasa qui "s'avère moins fiable en ce qui concerne la prise des mesures concrètes qui peuvent rétablir la paix et la sécurité au Kivu< /EM="">", mais c' est plutot vous et la bande des interahamwes voues a la secession du Kivu qui posez probleme. Vous etes pires que Nkundabatware qui revendique des droits sans effort generateur de discontinuite citoyenne; donc qui cherche l' egalite des droits et des devoirs pour tous au sein de la nation kongolaise alors que vous autres recherchez une separation des droits et devoirs pour former votre propre nation du Kivu. Vous etes tous les deux des oiseaux du meme plumage; Nkunda pose un danger reel a la viabilite de la nation kongolaise a court termes mais vous etes ideologiquement un plus grand danger a long terme pour la survie de la NATION kongolaise! Vous voulez regler les dislocations massives actuelles avec des nouveaux conflits aux dislocations citoyennes capables d' engouffrer tout le Kivu dans un bain de sain de toutes parts! Ah! Bande de fou-joyeux!!!
LE ROLE DU GOUVERNEMENT
Le gouvernement de Kinshasa ne se livre pas "Ã affaiblir progressivement le Kivu", comme vous le dites; au contraire! Il y a deja eu plus de 4 millions de morts kongolais depuis que ces conflits ont ete imposes au pays; vous voulez un autre bain de sang pour assouvir votre soif des machettistes endiables? Vous serez sans doute les premiers a rejoindre la chorale de ceux qui vont condamner le gouvernement en chantant: "Aux Genocidaires! Aux violeurs des Droits de l' Homme!" Patati Patata! Le gouvernemen t kongolais doit se mefier, autant des ennemis provocateurs connus que de ces propres fils pretendant va-t-en-guerre qui sont pourtant vendus a la cause des ennemis. Le gouvernement doit faire la guerre selon ses propres termes (et non precipitee par les pecheurs en eaux troublees) ou doit s' imposer une ligne de conduite qui ne perd pas de vue la fin poursuivie pour liberer et securiser le pays. Tout gouvernement qui se respecte et respecte ses citoyens cherche a instaurer un ordre national, une paix durable et une justice plus grande qui dependent avant tout de la moderation dans l' emploi de la puissance militaire au nom de la loi et de l' ordre. Le gouvernement de Kinshasa a deja reduit la zone d' instabilite a l' Est du pays. La province orientale (Ituri) et le Sud-Kivu (Bukavu, Uvira) ne sont plus des foyers d' instabilite a outrance; il ne reste que les environs de Masisi et de Rutshuru au Nord-Kivu pour mettre fin a l' aventure des dissidents rwandaleux sous les ordres de Nkundarwanda. L' ennemi est cerne; il ne jouie d' aucune sympathie de la part de la presque majorite absolue de la population kongolaise. Il ne peut que se rendre, etre contenu ou finalement etre extermine. Toutefois, parmi ces gens sous la botte ou ordres de Nkudarwanda et ses malfaiteurs, il y a certainement des citoyens kongolais qui sont pris en hotage malgre eux. Il y a memes des kongolais pures souches qui vivent dans la zone de sphere d' influence de Nkundarwanda. Fa ut-il bombarder tout ce monde sans discrimination aucune pour assouvir votre soif du sang? Ne comprenez-vous pas qu' il y a des enjeux plus grands quand on a plus de 10,000 soldats de la MONUC qui campent a l' Est du pays pour ENTRETENIR cette lache cohabitation sans serieusement chercher a NEUTRALISER un general de pacotille qui heberge pourtant Bosco Ntanganda, un rescape de la justice internationale? On n' engage pas des exercises militaires a la hate comme des imbeciles pour se retrouver dans la situation d' echec a Mushake faute de la couverture anticipee de la MONUC ou sans Plan B valable pour effectivement neutraliser la complicite de la MONUC. Croyez-vous que la MONUC n' a pas les logistiques pour aider le gouvernement a neutraliser Nkundabatware? la MONUC y trouve son compte pour perdurer cette situation. Le gouvernement a certainement le devoir constitutionnel de proteger l' integrite territoriale du Kongo et d' assurer la securite de nos citoyens; mais il doit s' assurer les richesses materielles et strategiques pour bien mener sa campagne face aux duplicites des organes ayant plus des moyens que lui, et devra le faire sans amplifier les cruautes sur nos populations, sans application arbitraire ou discriminatoire des lois, sans violations des droits civiques et sans empirer inutilement la situation au Kivu! Nkundabatware sera mis hors d' etat de nuire, tot ou tard. Nous esperons tous que ca soit tot! En attendant, qui veut aller loin prepare sa monture.
LA FOLIE DES SECESSIONNISTES DU KIVU
A vous et Nkundarwanda (vous pouvez bien etre la meme personne) je dis: il n' y aura JAMAIS de secession du Kivu, du moins ce serait sans le MANIEMA. Les colons belges, plus tetues que vous, avaient plusieurs fois jette mon grand pere paternel en prison parce qu' il luttait contre leurs decision insensee d' imposer la division du nord Katanga et du sud Maniema sur le cinquieme parallele sud qui a effectivement divise ses sujets et nos terres ancestrales; mettant les membres de ma tribu ou ma famille etendue a cheval, une part dans le territoire du Katanga et les autres au Kivu-Maniema! Mon grand pere en etait mort le coeur brise, meme s' il y avait une lueur d' espoir dans le sens que le contrat signe depuis le 19 juin 1900 entre l' Etat Independant du Congo et le Comite Special du Katanga (C.S.K) stipulait que les limites fixees au niveau du cinquieme parallele Sud separant le Katanga ou Kivu par la colonie devrait prendre fin le 19 juin 1999! (Bien que l' evolution des evenements, la gestion de l' etat et la repartition du territoire sont par la suite tombees sous des juridictions etatiques differentes). Donc, selon l' intention initiale, en cette date du 19 juin 1999, le Katanga devrait recouvrir ou recuperer sa partie territoriale qui est au Maniema ou Kivu (ou vice versa)! Aulieu de militer pour les retrouvailles entre ces freres et soeurs d' un meme sang separe administrativement pour tout un siecl e par cette maudite delimitation arbitraire du cinquieme parallel impose par les colons belges, voila que vous venez avec des theories plus sauvages pour rechercher, non pas une separation relativement superficielle de delimitations internes dans un meme pays mais plutot toute une SECESSSION qui imposerait toute une nouvelle citoyennete a nos freres de sang! Vous voyez bien que j' ai raison de vous traiter de "fou-joyeux"! J' aimerai que les autorites vous mettent la main dessus; je me porterai volontaire pour vous faire fouetter sur la place publique, les fesses au vent, pour vous apprendre a etre bon citoyen!
Je n' ai plus rien a vous dire. Si vous voulez discutailler pour le plaisir de discutailler; je vous jette un morceau d' os juste pour vous pousser a faire un exercise intellectuel. Oublions le fait que le MANIEMA ne vous suivra JAMAIS dans votre aventure secessionniste. Si vous voulez etre un SECESSIONNISTE respectable, prenez au moins le temps (a) d' enoncer des theories convaincantes de programme de societe pour le Kivu, (b) d' elaborer et adopter des statuts ou codes de pratiques et de comportements qui invitent serieusement a reflechir sur votre option, (c) de suggerer des modes de distribution du pouvoir entre les differentes composantes communautaires en presence au Kivu ainsi qu' au niveau des differents pouvoirs legislatif, executif et judiciaire; et (d) de justifier cette conception d' un etat ou la responsabilite pleine et entiere (financiere, materielle,...) se rait entre les mains des kivutiens sans l' aide des autres kongolais, pour se debarrasser de (1) Nkundarwanda, (2) la presence de la MONUC et (3) la menace hegemonique que pose le Rwanda. J' ai toujours ete un ardent UNITARISTE (donc meme pas un federaliste comme c' est a la mode chez la plupart des kongolais mais plutot un unitariste s' accommodant une certaine dose de la decentralisation du pouvoir). Je suis toutefois ouvert, avec beaucoup de caution, au FEDERALISME pour la meme raison que je suis ouvert au SECESSIONNISME: je ne suis pas automatiquement allergique a la demarche de tout effort pour s' integrer, se detacher ou quitter carrement de la communaute kongolaise si quelqu' un peut demontrer l' INDECENCE A OUTRANCE d' appartenir au Kongo et le bien fonde d' un equivalent du Magna Carta, d' Habeas corpus ou des Constitutions ou autres documents bien elabores qui guideront la politique de l' etat et la vie des citoyens qui choisissent une autre voie que l' unite du Kongo. Si je peux VALABLEMENT defendre le besoin de l' UNITE du Kongo, je respecte l' effort serieux de quelqu' un qui peut VALABLEMENT defendre le besoin du FEDERALISME ou meme de son cousin germain qui est LE SECESSIONNISME. Si je me voulais secessionniste, je m' imposserai le meme exercise que je vous exige; vous ne faites aucun effort serieux d' exercise intellectuel et meme patriotique pour nous refiller vos theories secessionnistes. Pour vous epargner la perte du temps, ne cherchez pas a pointer du doigt les quelques problemes qui persistent encore a l' Est du Kongo quand vous pouvez sincerement constater que nous venons de loin! Il n' y a pas longtemps l' ordre national regnant au pays semblait se disloquer au-dela du point de non retour par la presence physique des militaires rwandais et ougandais qui pillaient nos ressources, se bombardaient a Kisangani et tuaient sur toute l' etendue de la zone occupee. Il n' y a pas longtemps que tout indiquait que l' etat souverain serait incapable d' exorciser le spectre de la guerre et que la division du pays semblait inevitable. Il n' y a pas longtemps que l' occupation des territoires par les forces rebelles ne pouvait prevenir l' effondrement menacant de la viabilite sociale et l' economie nationale. Il n' y a pas longtemps que les forces amies du Zimbabwe et de l' Angolais ne semblaient venir a bout de la propagation de l' anarchie et du terrorisme des forces machettistes a la solde des rwandais qui enterraient nos femmes vivantes et mangeaient nos pygmees. Il n' y a pas longtemps que le pays etait divise sous des drapeaux differents et que les bandits de touts bords faisaient la loi dans leurs zones occupees; mais OU EN SOMMES NOUS AUJOURD' HUI? TOUT CELA A DRAMATIQUEMENT CHANGE! Les bandits sont essentiellement neutralises avec le concours du peuple et sont legalement installes Kinshasa pour faire une opposition civilise mais ne savent quoi faire du p ouvoir d' opposition qu' ils recherchaient. Le pays est essentiellement reunifie a part la zone qu' occupe Nkundarwanda. Les elections au suffrage universel ont eu lieu. La Constitution a ete adoptee par referendum populaire. Les travaux de reconstruction sont lances autour du pays. Le pays est redevenu frequentable par la communaute internationale et les investisseurs. NOUS VENONS DE LOIN sur cette route de l' etatisation pour eliminer ou soulager l' intense souffrance de millions des kongolais. Il y a encore du travail a faire, nous ne sommes pas loin du but de pacifier le pays! Alors, cherchez vos theories sauvages de secession ailleurs pour nous convaincre. Si vous pouvez etre convaincant, peut etre vos theories pourront etre exportees aux autres regions du pays pour les liberees de toute tyrannie etatique deliberee, qui aurait ete percue et exposee dans vos analyses. En attendant, les PATRIOTES unitaristes que nous sommes, continuerons a defendre l' excellence de l' unite kongolaise qui obeit a la fois a la loi du sang (Ius sanguinis) et du lieu (loci) dans la plupart des cas des composantes de notre communaute kongolaise. De grace, si vous voulez qu' on vous prenne pour un SECESSIONNISTE serieux, prenez un peu de la hauteur intellectuelle; et dites nous pourquoi la cohabitation, dans l' avenir, des hommes et femmes du Kivu et ceux des autres parties du Kongo ne serait mieux qu' en appartenant a des diffferents pays!
Soyons Patriotes!!!
Djo Mwamba< br=""> Indiana, USA
-----Original Message-----
From: jeanpierrebongi <jeanpierrebongi@yahoo.com>
To: Congo-Uni@yahoogroups.com
Sent: Fri, 5 Sep 2008 2:33 am
Subject: [Congo-Uni] Re: Embrasement_imminent_=E0_l=92Est?=
Djo Mwamba
Je ne crois pas que l'armée congolaise a perdu une guerre qu'elle n'a pas encore combattu au Kivu. Il ya des stratagèmes conçus par les hommes politiques à Kinshasa pour apaiser autant que possible le public afin de gagner du temps pour ceux qui envisagent annexer le Kivu. Les Kivutiens doivent se réveiller, car Kinshasa s'avère moins fiable en ce qui concerne la prise des mesures concrètes qui peuvent rétablir la paix et la sécurité au Kivu depuis des années. Ceci laisse certains d'entre nous de penser qu'il ya probablement des raisons cachées qui poussent Kinshasa de se livrer à affaiblir progressivement le Kivu.
J.P.B
--- In Congo-Uni@yahoogroups.com, MwambABCDJ@... wrote:
>
> > Combien de temps faut-il donner a ce gouvernement pour qu' il soit > consequent avec lui meme? A quoi servent tous ces generaux et autres militaires qui > recoivent des emoluments mais sont incapables de20deloger ce general de > pacotille qu' est Nkundabatware qui tient la nation en otage? > Djo Mwamba
> Indiana, USA
> > " UN MESSAGE CLAIR > (1) En attendant, le message de colère des populations de Rutshuru, partant > celui de toutes les communautés du Kivu, est clair. Il s'adresse au > gouvernement pour qu'il assume justement ses « responsabilités en vertu du mandat > populaire » afin que la paix revienne au Kivu. Il s'agit avant tout du devoir > constitutionnel du gouvernement de Kinshasa qui n'appelle aucun comportement > narcissique. > (2) Ensuite, à la Communauté internationale, à travers la Monuc. Victime de > cette guerre, la population ne se soulève pas contre la Monuc pour des faits > irréels. Non. Elle suit, souffre dans sa chair et dans son esprit, toutes > ces turpitudes, frisant la duplicité et la complicité, qui font tirer en > longueur cette guerre du Kivu. "
> > > > -------------------------------
> In a message dated 9/4/2008 11:39:59 P.M. Eastern Daylight Time, > kingoy@... writes:
> > Edition 4428 du Vendredi 05 Septembre 2008
> > Le Kivu interpelle le gouvernement et le Conseil de sécurité > Embrasement imminent à l'Est > Par Le Potentiel > La guerre est imminente à l'Est. Particulièrement au Kivu. Après trois jours > de manifestations et de barricades des routes, un calme précaire régnait > hier dans les villages du groupement Ntamugenga où se sont affrontés dans la > nuit de mercredi à jeudi des soldats des FARDC et des éléments insurgés fidèles > au général renégat Laurent Nkunda. Exaspérée, la population locale a exprimé > manifestement sa colère. Elle a saisi cette opportunité pour exhorter le > gouvernement à faire diligence en vue de ramener la paix et la sécurité à > Rutshuru. Mais aussi le Conseil de sécurité à travers la Monuc accusée de complicité > avec les insurgés. Entre-temps, le gouvernement demeure dans l'expectative, > se contentant d'appeler la communauté internationale à « faire la pression > sur les tireurs de ficelles qui arment les bandits ». Attitude narcissique. > Alors que les casques bleus craignent un embrasement imminent au Kivu. > Le calme précaire, observé le jeudi 4 septembre 2008 dans les villages et > les collines de Karika du groupement de Ntamugenga (Rutchiro , Bushegere , > Kahungu, Muhimbira), cachait mal les appréhensions des habitants fuyant, > visiblement traumatisés et sans=2
0assistance humanitaire, la zone des combats. > Dans la matinée, de jeunes manifestants de Rutshuru et Kiwandja ont levé les > barricades qu'ils avaient posés la veille sur la route Goma-Butembo en > exigeant des Casques bleus de « contraindre les éléments du CNDP de cesser de > troubler la sécurité dans ce territoire ». Selon le colonel Delphin Kahimbi, > commandant adjoint de la 8ème région militaire, « un calme s'observe et les FARDC > gardent leurs positions à Ntamugenga. Pour le moment aucun bilan n'est > encore disponible ». > Mais du côté de la Monuc, c'est l'inquiétude : « Nous protégeons les > convois. Nous protégeons les installations de l'ONU. Nous avons essayé de protéger > les centres des populations majeurs ; mais nous n'avons tout simplement pas > assez d'effectifs pour mettre un soldat derrière chaque arbre, dans chaque camp > et sur chaque marché où la population est précisément vulnérable ». Aveu > prématuré d'impuissance. Cri de détresse d'une Monuc consciente de l'imminence > de la reprise des hostilités au Kivu. > RENFORCER LE MANDAT DE LA MONUC > « Nous voulons que la communauté internationale s'assume. Il faut que cette > communauté intern
ationale fasse son travail. Nous avons des contingents > ailleurs qui font leur travail, c'est un. Deux : nous demandons qu'ils fassent la > pression sur les tireurs des ficelles qui arment les bandits », a déclaré le > ministre de la Défense et Anciens combattants, Chikez Diemu, en rapport avec > la situation sécuritaire dans les provinces du Kivu. > Mais, le mandat de la Monuc oblige-t-il ses troupes à combattre le CNDP ou, > tout au moins, à « neutraliser » des éléments des FARDC régulièrement payés > par le Trésor public? A ce propos, des responsables onusiens ont, à diverses > occasions, font valoir que leurs soldats ont reçu du Conseil de sécurité la > mission de « protéger les populations civiles ». > « Le rôle de la Monuc est défini par le Conseil de sécurité dans les > résolutions qui ont établi la Monuc et qui ont été renouvelées. Nous suivons ce > mandat qui nous a été confié par le Conseil de sécurité, mais aussi, ce qui nous > a été confié par les actes d'engagement de Goma », a rappelé mercredi le > représentant du secrétaire général de l'Onu en RDC, Alan Doss, disant qu'il « > suit de très près l
a situation ». > « Je pense que c'est très important de rappeler ce qui était dit et fait par > ces actes d'engagement. On nous demande par exemple, qu'on crée des zones > tampons, qu'on surveille la situation sur le terrain surtout pour ce qui > concerne le placement du processus armé », a-t-il précisé. > En séjour en Chine au mois d'août, le ministre belge des Affaires > étrangères, Karel de Gucht, a plaidé pour un « mandat robuste de la Monuc avec une > attention particulière et permanente de la Communauté internationale pour la paix > et la stabilité en Afrique ». > « Aussi bien le mandat robuste sur le plan de la sécurité que le soutien que > ce mandat prévoit en ce qui concerne la reconstruction de l'Etat de droit > sont plus que nécessaires. Il est important d'oeuvrer à la réalisation de ce > nouveau mandat », avait-il déclaré déjà en 2007. > LA RESPONSABILITE DU GOUVERNEMENT > « Ce qui est en train de se passer à Rutshuru, en face de la Mission des > Nations Unies, doit nous interpeller tous. Est-ce une mission d'observation, une > mission sous un mandat du chapitre 7 ? », s'est interrogé le ministre de la > Défense, Chikez Diemu. >
; Appelant à « cesser le jeu auquel nous nous livrons, faire de la vie des > individus un spectacle », il a qualifié Laurent Nkunda de « criminel » de « > mauvais cheval (sur lequel) on mise ». Pour lui, « il s'agit d'un criminel, pour > qui toute la nation se dit, nous nous retrouvons à Amani. On lui demande de > venir à Amani, il quitte le drapeau, il nomme les gens, et on sait aussi la > complaisance de certains membres de la communauté internationale ». > Belles déclarations. Mais que valent-elles au moment où les populations sont > exaspérées et se tournent vers le gouvernement et le Conseil de sécurité des > Nations Unies dans un élan de colère ? > Puisqu'il en est ainsi, pourquoi le gouvernement congolais n'a-t-il pas > encore décidé d'une alternative au Programme Amani né des Accords de paix signés > ensemble à Goma avec les groupes armés locaux ? > Des observateurs rappellent que l'Angola, qui avait connu une situation > analogue à celle qui prévaut présentement au Kivu, est resté longtemps prisonnier > de la communauté internationale qui l'invitait constamment à « dialoguer » > et à « négocier » avec le rebelle Savimbi. Faute de respect par l'Unita des > accords conclus avec Luanda, les affrontements successifs entre l'armée > régulière et les troupes de l'Unita ont jeté des milliers de personnes sur le chemin > de l'exil et des camps de déplacés internes. Les élections, organisées avec > l'appui de la communauté internationale au début des années 1990, n'avaient > pas ramené la paix escomptée. > Las d'attendre, le gouvernement angolais avait alors résolu de recourir à la > manière forte, mettant en branle la puissance de feu de son armée. > Evidemment, cette alternative connut un succès grâce au concours technologique de la > communauté internationale qui avait entretenu, avant de lâcher Jonas Savimbi > devenu « encombrant ». Mais séduite surtout par la volonté politique de Luanda > de ramener la paix dans le pays. > Le schéma est-il le même en République démocratique du Congo ? La question > vaut son pesant d'or, surtout lorsque le ministre de la Défense pense que « la > responsabilité du pays nous revient en vertu du mandat populaire que nous > avons eu. C'est au terme de ce mandat que toutes les nations du monde agissent > ». > Toutefois, son interrogation, « Et à nous, pourquoi on doit refuser20? », > doit l'amener à informer objectivement la population congolaise sur ces « non > dits » qui empêchent le gouvernement à assumer ses responsabilités en vertu du > mandat populaire. > UN MESSAGE CLAIR > En attendant, le message de colère des populations de Rutshuru, partant > celui de toutes les communautés du Kivu, est clair. Il s'adresse au gouvernement > pour qu'il assume justement ses « responsabilités en vertu du mandat > populaire » afin que la paix revienne au Kivu. Il s'agit avant tout du devoir > constitutionnel du gouvernement de Kinshasa qui n'appelle aucun comportement > narcissique. > Ensuite, à la Communauté internationale, à travers la Monuc. Victime de > cette guerre, la population ne se soulève pas contre la Monuc pour des faits > irréels. Non. Elle suit, souffre dans sa chair et dans son esprit, toutes ces > turpitudes, frisant la duplicité et la complicité, qui font tirer en longueur > cette guerre du Kivu. La Monuc est venue en République démocratique du Congo > pour réussir une mission de paix. Il ne s'agit pas d'une mission semblable à > celle envoyée au Sahara Occidental pour l'auto-détermination d'un peuple. Que > tout soit dit clairement dans le but d'éviter
de se réfugier derrière des > subterfuges en brandissant le mandat de la Monuc en RDC. Une réponse adéquate aux > exaspérations des populations du Kivu renforcerait la crédibilité des > missions de paix du Conseil de sécurité à travers le monde. > D'autre part, la prise réelle de conscience du gouvernement de Kinshasa pour > accompagner la volonté des populations du Kivu, partant celles de toutes les > populations de la République démocratique du Congo, qui aspirent à une paix > effective, mettrait un point d'honneur au sens de hautes responsabilités > politiques des institutions nationales. > > Droits de reproduction et de diffusion réservés © Le Potentiel 2005
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#64257
From: nzita nanzita <nzitananzita@...>
Date: Sat Sep 6, 2008 3:10 pm
Subject: Re: Re: (Au Secessionniste JP Bongi) Embrasement imminent a l' Est?
nzitananzita
Offline
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Don't mind ce traitre Katangais qui fait partie de classe des supporteurs sans faille des Katangais et des Kivutiens au pouvoir qui tuent les Bakongo.
--- On Fri, 5/9/08, MwambABCDJ@aol.com <MwambABCDJ@aol.com> wrote:
From: MwambABCDJ@aol.com <MwambABCDJ@aol.com>
Subject: Re: [Congo-Uni] Re: (Au Secessionniste JP Bongi) Embrasement imminent a l' Est?
To: Congo-Uni@yahoogroups.com, congokin-tribune@yahoogroupes.fr, congocultures@yahoogroupes.fr
Date: Friday, 5 September, 2008, 9:43 PM
Citoyen Jean Pierre Bongi,
Vous remarquerez que depuis que vous avez fait apparution sur nos fora avec vos idees inciviques qui font la promotion d' une secession irreflechie du Kivu je ne vous ai jamais adresse la parole. J' ai prefere me taire parce que je ne suis pas convaincu du bien fonde de votre demarche et je n' ai pas des gentils mots pour vous. Vous avez deja franchi la porte qui mene vers la trahison de votre pays; je n' ai plus le devoir de vous recuperer mais plutot de vous faire punir. C' est a dessein que je ne perd pas mon temps avec des brebis egares pour qui les dividends sont de loin moins que les risques a assumer pour les recuper; mais comme vous m' interpellez directement par mon nom, je vais vous livrer mes etats d' ames ( avec quelques mots un peu trop severes parsemes ici et la) pour que vous ne puissiez pas penser que je reconforte votre cause nuisible au bien-etre de la republique.
Nous nous impatientons tous pour que le gouvernement assume ses responsabilites, diplomatiques ou militaires, et que la paix soit etablie au Kivu ou sur toute l' etendue de la republique; mais vous par ailleurs cherchez a ouvrir un autre front des troubles plus pire que ce que represente Nkundabatware en ce moment! Ce n' est donc pas Kinshasa qui "s'avère moins fiable en ce qui concerne la prise des mesures concrètes qui peuvent rétablir la paix et la sécurité au Kivu /EM>", mais c' est plutot vous et la bande des interahamwes voues a la secession du Kivu qui posez probleme. Vous etes pires que Nkundabatware qui revendique des droits sans effort generateur de discontinuite citoyenne; donc qui cherche l' egalite des droits et des devoirs pour tous au sein de la nation kongolaise alors que vous autres recherchez une separation des droits et devoirs pour former votre propre nation du Kivu. Vous etes tous les deux des oiseaux du meme plumage; Nkunda pose un danger reel a la viabilite de la nation kongolaise a court termes mais vous etes ideologiquement un plus grand danger a long terme pour la survie de la NATION kongolaise! Vous voulez regler les dislocations massives actuelles avec des nouveaux conflits aux dislocations citoyennes capables d' engouffrer tout le Kivu dans un bain de sain de toutes parts! Ah! Bande de fou-joyeux!! !
LE ROLE DU GOUVERNEMENT
Le gouvernement de Kinshasa ne se livre pas "Ã affaiblir progressivement le Kivu", comme vous le dites; au contraire! Il y a deja eu plus de 4 millions de morts kongolais depuis que ces conflits ont ete imposes au pays; vous voulez un autre bain de sang pour assouvir votre soif des machettistes endiables? Vous serez sans doute les premiers a rejoindre la chorale de ceux qui vont condamner le gouvernement en chantant: "Aux Genocidaires! Aux violeurs des Droits de l' Homme!" Patati Patata! Le gouvernemen t kongolais doit se mefier, autant des ennemis provocateurs connus que de ces propres fils pretendant va-t-en-guerre qui sont pourtant vendus a la cause des ennemis. Le gouvernement doit faire la guerre selon ses propres termes (et non precipitee par les pecheurs en eaux troublees) ou doit s' imposer une ligne de conduite qui ne perd pas de vue la fin poursuivie pour liberer et securiser le pays. Tout gouvernement qui se respecte et respecte ses citoyens cherche a instaurer un ordre national, une paix durable et une justice plus grande qui dependent avant tout de la moderation dans l' emploi de la puissance militaire au nom de la loi et de l' ordre. Le gouvernement de Kinshasa a deja reduit la zone d' instabilite a l' Est du pays. La province orientale (Ituri) et le Sud-Kivu (Bukavu, Uvira) ne sont plus des foyers d' instabilite a outrance; il ne reste que les environs de Masisi et de Rutshuru au Nord-Kivu pour mettre fin a l' aventure des dissidents rwandaleux sous les ordres de Nkundarwanda. L' ennemi est cerne; il ne jouie d' aucune sympathie de la part de la presque majorite absolue de la population kongolaise. Il ne peut que se rendre, etre contenu ou finalement etre extermine. Toutefois, parmi ces gens sous la botte ou ordres de Nkudarwanda et ses malfaiteurs, il y a certainement des citoyens kongolais qui sont pris en hotage malgre eux. Il y a memes des kongolais pures souches qui vivent dans la zone de sphere d' influence de Nkundarwanda. Fa ut-il bombarder tout ce monde sans discrimination aucune pour assouvir votre soif du sang? Ne comprenez-vous pas qu' il y a des enjeux plus grands quand on a plus de 10,000 soldats de la MONUC qui campent a l' Est du pays pour ENTRETENIR cette lache cohabitation sans serieusement chercher a NEUTRALISER un general de pacotille qui heberge pourtant Bosco Ntanganda, un rescape de la justice internationale? On n' engage pas des exercises militaires a la hate comme des imbeciles pour se retrouver dans la situation d' echec a Mushake faute de la couverture anticipee de la MONUC ou sans Plan B valable pour effectivement neutraliser la complicite de la MONUC. Croyez-vous que la MONUC n' a pas les logistiques pour aider le gouvernement a neutraliser Nkundabatware? la MONUC y trouve son compte pour perdurer cette situation. Le gouvernement a certainement le devoir constitutionnel de proteger l' integrite territoriale du Kongo et d' assurer la securite de nos citoyens; mais il doit s' assurer les richesses materielles et strategiques pour bien mener sa campagne face aux duplicites des organes ayant plus des moyens que lui, et devra le faire sans amplifier les cruautes sur nos populations, sans application arbitraire ou discriminatoire des lois, sans violations des droits civiques et sans empirer inutilement la situation au Kivu! Nkundabatware sera mis hors d' etat de nuire, tot ou tard. Nous esperons tous que ca soit tot! En attendant, qui veut aller loin prepare sa monture.
LA FOLIE DES SECESSIONNISTES DU KIVU
A vous et Nkundarwanda (vous pouvez bien etre la meme personne) je dis: il n' y aura JAMAIS de secession du Kivu, du moins ce serait sans le MANIEMA. Les colons belges, plus tetues que vous, avaient plusieurs fois jette mon grand pere paternel en prison parce qu' il luttait contre leurs decision insensee d' imposer la division du nord Katanga et du sud Maniema sur le cinquieme parallele sud qui a effectivement divise ses sujets et nos terres ancestrales; mettant les membres de ma tribu ou ma famille etendue a cheval, une part dans le territoire du Katanga et les autres au Kivu-Maniema! Mon grand pere en etait mort le coeur brise, meme s' il y avait une lueur d' espoir dans le sens que le contrat signe depuis le 19 juin 1900 entre l' Etat Independant du Congo et le Comite Special du Katanga (C.S.K) stipulait que les limites fixees au niveau du cinquieme parallele Sud separant le Katanga ou Kivu par la colonie devrait prendre fin le 19 juin 1999! (Bien que l' evolution des evenements, la gestion de l' etat et la repartition du territoire sont par la suite tombees sous des juridictions etatiques differentes) . Donc, selon l' intention initiale, en cette date du 19 juin 1999, le Katanga devrait recouvrir ou recuperer sa partie territoriale qui est au Maniema ou Kivu (ou vice versa)! Aulieu de militer pour les retrouvailles entre ces freres et soeurs d' un meme sang separe administrativement pour tout un siecl e par cette maudite delimitation arbitraire du cinquieme parallel impose par les colons belges, voila que vous venez avec des theories plus sauvages pour rechercher, non pas une separation relativement superficielle de delimitations internes dans un meme pays mais plutot toute une SECESSSION qui imposerait toute une nouvelle citoyennete a nos freres de sang! Vous voyez bien que j' ai raison de vous traiter de "fou-joyeux" ! J' aimerai que les autorites vous mettent la main dessus; je me porterai volontaire pour vous faire fouetter sur la place publique, les fesses au vent, pour vous apprendre a etre bon citoyen!
Je n' ai plus rien a vous dire. Si vous voulez discutailler pour le plaisir de discutailler; je vous jette un morceau d' os juste pour vous pousser a faire un exercise intellectuel. Oublions le fait que le MANIEMA ne vous suivra JAMAIS dans votre aventure secessionniste. Si vous voulez etre un SECESSIONNISTE respectable, prenez au moins le temps (a) d' enoncer des theories convaincantes de programme de societe pour le Kivu, (b) d' elaborer et adopter des statuts ou codes de pratiques et de comportements qui invitent serieusement a reflechir sur votre option, (c) de suggerer des modes de distribution du pouvoir entre les differentes composantes communautaires en presence au Kivu ainsi qu' au niveau des differents pouvoirs legislatif, executif et judiciaire; et (d) de justifier cette conception d' un etat ou la responsabilite pleine et entiere (financiere, materielle,. ..) se rait entre les mains des kivutiens sans l' aide des autres kongolais, pour se debarrasser de (1) Nkundarwanda, (2) la presence de la MONUC et (3) la menace hegemonique que pose le Rwanda. J' ai toujours ete un ardent UNITARISTE (donc meme pas un federaliste comme c' est a la mode chez la plupart des kongolais mais plutot un unitariste s' accommodant une certaine dose de la decentralisation du pouvoir). Je suis toutefois ouvert, avec beaucoup de caution, au FEDERALISME pour la meme raison que je suis ouvert au SECESSIONNISME: je ne suis pas automatiquement allergique a la demarche de tout effort pour s' integrer, se detacher ou quitter carrement de la communaute kongolaise si quelqu' un peut demontrer l' INDECENCE A OUTRANCE d' appartenir au Kongo et le bien fonde d' un equivalent du Magna Carta, d' Habeas corpus ou des Constitutions ou autres documents bien elabores qui guideront la politique de l' etat et la vie des citoyens qui choisissent une autre voie que l' unite du Kongo. Si je peux VALABLEMENT defendre le besoin de l' UNITE du Kongo, je respecte l' effort serieux de quelqu' un qui peut VALABLEMENT defendre le besoin du FEDERALISME ou meme de son cousin germain qui est LE SECESSIONNISME. Si je me voulais secessionniste, je m' imposserai le meme exercise que je vous exige; vous ne faites aucun effort serieux d' exercise intellectuel et meme patriotique pour nous refiller vos theories secessionnistes. Pour vous epargner la perte du temps, ne cherchez pas a pointer du doigt les quelques problemes qui persistent encore a l' Est du Kongo quand vous pouvez sincerement constater que nous venons de loin! Il n' y a pas longtemps l' ordre national regnant au pays semblait se disloquer au-dela du point de non retour par la presence physique des militaires rwandais et ougandais qui pillaient nos ressources, se bombardaient a Kisangani et tuaient sur toute l' etendue de la zone occupee. Il n' y a pas longtemps que tout indiquait que l' etat souverain serait incapable d' exorciser le spectre de la guerre et que la division du pays semblait inevitable. Il n' y a pas longtemps que l' occupation des territoires par les forces rebelles ne pouvait prevenir l' effondrement menacant de la viabilite sociale et l' economie nationale. Il n' y a pas longtemps que les forces amies du Zimbabwe et de l' Angolais ne semblaient venir a bout de la propagation de l' anarchie et du terrorisme des forces machettistes a la solde des rwandais qui enterraient nos femmes vivantes et mangeaient nos pygmees. Il n' y a pas longtemps que le pays etait divise sous des drapeaux differents et que les bandits de touts bords faisaient la loi dans leurs zones occupees; mais OU EN SOMMES NOUS AUJOURD' HUI? TOUT CELA A DRAMATIQUEMENT CHANGE! Les bandits sont essentiellement neutralises avec le concours du peuple et sont legalement installes Kinshasa pour faire une opposition civilise mais ne savent quoi faire du p ouvoir d' opposition qu' ils recherchaient. Le pays est essentiellement reunifie a part la zone qu' occupe Nkundarwanda. Les elections au suffrage universel ont eu lieu. La Constitution a ete adoptee par referendum populaire. Les travaux de reconstruction sont lances autour du pays. Le pays est redevenu frequentable par la communaute internationale et les investisseurs. NOUS VENONS DE LOIN sur cette route de l' etatisation pour eliminer ou soulager l' intense souffrance de millions des kongolais. Il y a encore du travail a faire, nous ne sommes pas loin du but de pacifier le pays! Alors, cherchez vos theories sauvages de secession ailleurs pour nous convaincre. Si vous pouvez etre convaincant, peut etre vos theories pourront etre exportees aux autres regions du pays pour les liberees de toute tyrannie etatique deliberee, qui aurait ete percue et exposee dans vos analyses. En attendant, les PATRIOTES unitaristes que nous sommes, continuerons a defendre l' excellence de l' unite kongolaise qui obeit a la fois a la loi du sang (Ius sanguinis) et du lieu (loci) dans la plupart des cas des composantes de notre communaute kongolaise. De grace, si vous voulez qu' on vous prenne pour un SECESSIONNISTE serieux, prenez un peu de la hauteur intellectuelle; et dites nous pourquoi la cohabitation, dans l' avenir, des hommes et femmes du Kivu et ceux des autres parties du Kongo ne serait mieux qu' en appartenant a des diffferents pays!
Soyons Patriotes!!!
Djo Mwamba br> Indiana, USA
-----Original Message-----
From: jeanpierrebongi <jeanpierrebongi@ yahoo.com>
To: Congo-Uni@yahoogrou ps.com
Sent: Fri, 5 Sep 2008 2:33 am
Subject: [Congo-Uni] Re: Embrasement_ imminent_ =E0_l=92Est? =
Djo Mwamba
Je ne crois pas que l'armée congolaise a perdu une guerre qu'elle n'a pas encore combattu au Kivu. Il ya des stratagèmes conçus par les hommes politiques à Kinshasa pour apaiser autant que possible le public afin de gagner du temps pour ceux qui envisagent annexer le Kivu. Les Kivutiens doivent se réveiller, car Kinshasa s'avère moins fiable en ce qui concerne la prise des mesures concrètes qui peuvent rétablir la paix et la sécurité au Kivu depuis des années. Ceci laisse certains d'entre nous de penser qu'il ya probablement des raisons cachées qui poussent Kinshasa de se livrer à affaiblir progressivement le Kivu.
J.P.B
--- In Congo-Uni@yahoogrou ps.com, MwambABCDJ@. .. wrote:
>
> > Combien de temps faut-il donner a ce gouvernement pour qu' il soit > consequent avec lui meme? A quoi servent tous ces generaux et autres militaires qui > recoivent des emoluments mais sont incapables de20deloger ce general de > pacotille qu' est Nkundabatware qui tient la nation en otage? > Djo Mwamba
> Indiana, USA
> > " UN MESSAGE CLAIR > (1) En attendant, le message de colère des populations de Rutshuru, partant > celui de toutes les communautés du Kivu, est clair. Il s'adresse au > gouvernement pour qu'il assume justement ses « responsabilité s en vertu du mandat > populaire » afin que la paix revienne au Kivu. Il s'agit avant tout du devoir > constitutionnel du gouvernement de Kinshasa qui n'appelle aucun comportement > narcissique. > (2) Ensuite, à la Communauté internationale, à travers la Monuc. Victime de > cette guerre, la population ne se soulève pas contre la Monuc pour des faits > irréels. Non. Elle suit, souffre dans sa chair et dans son esprit, toutes > ces turpitudes, frisant la duplicité et la complicité, qui font tirer en > longueur cette guerre du Kivu. "
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> In a message dated 9/4/2008 11:39:59 P.M. Eastern Daylight Time, > kingoy@... writes:
> > Edition 4428 du Vendredi 05 Septembre 2008
> > Le Kivu interpelle le gouvernement et le Conseil de sécurité > Embrasement imminent à l'Est > Par Le Potentiel > La guerre est imminente à l'Est. Particulièrement au Kivu. Après trois jours > de manifestations et de barricades des routes, un calme précaire régnait > hier dans les villages du groupement Ntamugenga où se sont affrontés dans la > nuit de mercredi à jeudi des soldats des FARDC et des éléments insurgés fidèles > au général renégat Laurent Nkunda. Exaspérée, la population locale a exprimé > manifestement sa colère. Elle a saisi cette opportunité pour exhorter le > gouvernement à faire diligence en vue de ramener la paix et la sécurité à > Rutshuru. Mais aussi le Conseil de sécurité à travers la Monuc accusée de complicité > avec les insurgés. Entre-temps, le gouvernement demeure dans l'expectative, > se contentant d'appeler la communauté internationale à « faire la pression > sur les tireurs de ficelles qui arment les bandits ». Attitude narcissique. > Alors que les casques bleus craignent un embrasement imminent au Kivu. > Le calme précaire, observé le jeudi 4 septembre 2008 dans les villages et > les collines de Karika du groupement de Ntamugenga (Rutchiro , Bushegere , > Kahungu, Muhimbira), cachait mal les appréhensions des habitants fuyant, > visiblement traumatisés et sans=2
0assistance humanitaire, la zone des combats. > Dans la matinée, de jeunes manifestants de Rutshuru et Kiwandja ont levé les > barricades qu'ils avaient posés la veille sur la route Goma-Butembo en > exigeant des Casques bleus de « contraindre les éléments du CNDP de cesser de > troubler la sécurité dans ce territoire ». Selon le colonel Delphin Kahimbi, > commandant adjoint de la 8ème région militaire, « un calme s'observe et les FARDC > gardent leurs positions à Ntamugenga. Pour le moment aucun bilan n'est > encore disponible ». > Mais du côté de la Monuc, c'est l'inquiétude : « Nous protégeons les > convois. Nous protégeons les installations de l'ONU. Nous avons essayé de protéger > les centres des populations majeurs ; mais nous n'avons tout simplement pas > assez d'effectifs pour mettre un soldat derrière chaque arbre, dans chaque camp > et sur chaque marché où la population est précisément vulnérable ». Aveu > prématuré d'impuissance. Cri de détresse d'une Monuc consciente de l'imminence > de la reprise des hostilités au Kivu. > RENFORCER LE MANDAT DE LA MONUC > « Nous voulons que la communauté internationale s'assume. Il faut que cette > communauté intern
ationale fasse son travail. Nous avons des contingents > ailleurs qui font leur travail, c'est un. Deux : nous demandons qu'ils fassent la > pression sur les tireurs des ficelles qui arment les bandits », a déclaré le > ministre de la Défense et Anciens combattants, Chikez Diemu, en rapport avec > la situation sécuritaire dans les provinces du Kivu. > Mais, le mandat de la Monuc oblige-t-il ses troupes à combattre le CNDP ou, > tout au moins, à « neutraliser » des éléments des FARDC régulièrement payés > par le Trésor public? A ce propos, des responsables onusiens ont, à diverses > occasions, font valoir que leurs soldats ont reçu du Conseil de sécurité la > mission de « protéger les populations civiles ». > « Le rôle de la Monuc est défini par le Conseil de sécurité dans les > résolutions qui ont établi la Monuc et qui ont été renouvelées. Nous suivons ce > mandat qui nous a été confié par le Conseil de sécurité, mais aussi, ce qui nous > a été confié par les actes d'engagement de Goma », a rappelé mercredi le > représentant du secrétaire général de l'Onu en RDC, Alan Doss, disant qu'il « > suit de très près l
a situation ». > « Je pense que c'est très important de rappeler ce qui était dit et fait par > ces actes d'engagement. On nous demande par exemple, qu'on crée des zones > tampons, qu'on surveille la situation sur le terrain surtout pour ce qui > concerne le placement du processus armé », a-t-il précisé. > En séjour en Chine au mois d'août, le ministre belge des Affaires > étrangères, Karel de Gucht, a plaidé pour un « mandat robuste de la Monuc avec une > attention particulière et permanente de la Communauté internationale pour la paix > et la stabilité en Afrique ». > « Aussi bien le mandat robuste sur le plan de la sécurité que le soutien que > ce mandat prévoit en ce qui concerne la reconstruction de l'Etat de droit > sont plus que nécessaires. Il est important d'oeuvrer à la réalisation de ce > nouveau mandat », avait-il déclaré déjà en 2007. > LA RESPONSABILITE DU GOUVERNEMENT > « Ce qui est en train de se passer à Rutshuru, en face de la Mission des > Nations Unies, doit nous interpeller tous. Est-ce une mission d'observation, une > mission sous un mandat du chapitre 7 ? », s'est interrogé le ministre de la > Défense, Chikez Diemu. >
; Appelant à « cesser le jeu auquel nous nous livrons, faire de la vie des > individus un spectacle », il a qualifié Laurent Nkunda de « criminel » de « > mauvais cheval (sur lequel) on mise ». Pour lui, « il s'agit d'un criminel, pour > qui toute la nation se dit, nous nous retrouvons à Amani. On lui demande de > venir à Amani, il quitte le drapeau, il nomme les gens, et on sait aussi la > complaisance de certains membres de la communauté internationale ». > Belles déclarations. Mais que valent-elles au moment où les populations sont > exaspérées et se tournent vers le gouvernement et le Conseil de sécurité des > Nations Unies dans un élan de colère ? > Puisqu'il en est ainsi, pourquoi le gouvernement congolais n'a-t-il pas > encore décidé d'une alternative au Programme Amani né des Accords de paix signés > ensemble à Goma avec les groupes armés locaux ? > Des observateurs rappellent que l'Angola, qui avait connu une situation > analogue à celle qui prévaut présentement au Kivu, est resté longtemps prisonnier > de la communauté internationale qui l'invitait constamment à « dialoguer » > et à « négocier » avec le rebelle Savimbi. Faute de respect par l'Unita des > accords conclus avec Luanda, les affrontements successifs entre l'armée > régulière et les troupes de l'Unita ont jeté des milliers de personnes sur le chemin > de l'exil et des camps de déplacés internes. Les élections, organisées avec > l'appui de la communauté internationale au début des années 1990, n'avaient > pas ramené la paix escomptée. > Las d'attendre, le gouvernement angolais avait alors résolu de recourir à la > manière forte, mettant en branle la puissance de feu de son armée. > Evidemment, cette alternative connut un succès grâce au concours technologique de la > communauté internationale qui avait entretenu, avant de lâcher Jonas Savimbi > devenu « encombrant ». Mais séduite surtout par la volonté politique de Luanda > de ramener la paix dans le pays. > Le schéma est-il le même en République démocratique du Congo ? La question > vaut son pesant d'or, surtout lorsque le ministre de la Défense pense que « la > responsabilité du pays nous revient en vertu du mandat populaire que nous > avons eu. C'est au terme de ce mandat que toutes les nations du monde agissent > ». > Toutefois, son interrogation, « Et à nous, pourquoi on doit refuser20? », > doit l'amener à informer objectivement la population congolaise sur ces « non > dits » qui empêchent le gouvernement à assumer ses responsabilité s en vertu du > mandat populaire. > UN MESSAGE CLAIR > En attendant, le message de colère des populations de Rutshuru, partant > celui de toutes les communautés du Kivu, est clair. Il s'adresse au gouvernement > pour qu'il assume justement ses « responsabilité s en vertu du mandat > populaire » afin que la paix revienne au Kivu. Il s'agit avant tout du devoir > constitutionnel du gouvernement de Kinshasa qui n'appelle aucun comportement > narcissique. > Ensuite, à la Communauté internationale, à travers la Monuc. Victime de > cette guerre, la population ne se soulève pas contre la Monuc pour des faits > irréels. Non. Elle suit, souffre dans sa chair et dans son esprit, toutes ces > turpitudes, frisant la duplicité et la complicité, qui font tirer en longueur > cette guerre du Kivu. La Monuc est venue en République démocratique du Congo > pour réussir une mission de paix. Il ne s'agit pas d'une mission semblable à > celle envoyée au Sahara Occidental pour l'auto-détermination d'un peuple. Que > tout soit dit clairement dans le but d'éviter
de se réfugier derrière des > subterfuges en brandissant le mandat de la Monuc en RDC. Une réponse adéquate aux > exaspérations des populations du Kivu renforcerait la crédibilité des > missions de paix du Conseil de sécurité à travers le monde. > D'autre part, la prise réelle de conscience du gouvernement de Kinshasa pour > accompagner la volonté des populations du Kivu, partant celles de toutes les > populations de la République démocratique du Congo, qui aspirent à une paix > effective, mettrait un point d'honneur au sens de hautes responsabilité s > politiques des institutions nationales. > > Droits de reproduction et de diffusion réservés © Le Potentiel 2005
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